Face au Covid-19
Temps de prière œcuménique
secteur Langeac Paulhaguet
Mercredi 8 avril à 18h30
Je recommande donc, avant tout, que l’on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâce, pour tous les hommes, pour les rois et tous ceux qui détiennent l’autorité, afin que nous menions une vie calme
et paisible en toute piété et dignité. Voilà ce qui est beau et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. (1 Timothée 2,1-4)
Respecter les mesures de confinement, les distances de précaution, se laver les mains régulièrement… Tout cela, nous sommes appelés, comme chaque citoyen, chaque citoyenne, à le faire, pour le bien de tous. C’est notre part dans le combat que notre pays mène actuellement contre l’épidémie de Covid-19.
Comme chrétiens, il y a autre chose encore que nous pouvons faire, et même, « avant tout », comme nous y exhorte l’apôtre Paul : prier. Prier pour tous les hommes et femmes, prier pour que tous soient sauvés.
C’est ce à quoi nous vous invitons, à 18 h 30 le mercredi 8 avril.
Face à un fléau d’une telle ampleur, des appels à l’unité dans la prière ont été lancés au niveau national et international. Nous souhaitons les traduire localement, pour notre secteur Langeac-Paulhaguet. Convaincus de l’importance de nous accorder dans ces circonstances, nous vous encourageons à prendre chez vous un temps de prière en union avec des chrétiens d’autres Églises de notre secteur, et à l’habiter chacun à votre façon.
Demain nous tirerons les leçons qui s’imposent après ce triste épisode, aujourd’hui nous prions, de manière à dire notre volonté de combattre toutes les forces de mort, et notre attachement au Dieu de vie.
Fidèles de l’Église catholique, de l’Église évangélique baptiste, de l’Église protestante unie, du monastère Sainte Catherine, de la communauté des diaconesses de Reuilly, chacun chez soi mais tous ensemble, réunis dans la prière, nous pouvons faire monter vers notre Père nos demandes, pour tous ceux qui sont fragilisés par la situation singulière que nous traversons, tous ceux dont l’isolement se trouve accentué, tous ceux qui étaient déjà dans l’épreuve avant que débute le confinement.
Nos prières pour ceux qui ont autorité sur nos vies, par leurs décisions médicales ou politiques, afin que leur soit donnée la force et le discernement d’agir au mieux pour tous. Nos prières également pour les soignants qui répondent à leur vocation, afin qu’ils reçoivent la force nécessaire, la protection pour leur santé et leurs familles, et l’espérance.
Nos supplications, en faveur des personnes atteintes par la maladie, en faveur de leurs proches qui, parfois à distance, sont dans l’angoisse à leur sujet. Mais aussi nos actions de grâce, pour ce qu’il nous est rendu possible de vivre dès aujourd’hui, pour les liens qui se tissent ou se retissent, pour la solidarité et l’unité qui se manifestent dans les attentions que l’on se porte les uns aux autres.
Et maintenant prions, chez nous, à voix haute ou en silence, seuls ou en famille :
– pour ceux qui sont dans l’isolement,
– pour ceux qui portent l’autorité,
– pour les soignants,
– pour les malades et leurs proches,
– pour toutes les situations dont nous avons connaissance, comme pour toutes celles que nous devinons, et souhaitons présenter à Dieu.
Dans le prolongement de ce temps de prière, écoutons ce chant de la communauté de Taizé, Nada te turbe :
Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie ;
Qui a Dieu ne manque de rien.
Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie ;
Dieu seul suffit.
Pour écouter le chant : cliquer sur le lien : https://youtu.be/go1-BoDD7CI
Unissons-nous dans la prière que Jésus nous a donnée :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Et recevons cette parole de notre Seigneur :
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre.
(Jean 14.27)